Oury soit qui mal y pense
Gérard Oury nous (en tout cas moi) a tant fait rire, aujourd’hui les siens le pleure. Je profite (si je puis dire) de cette triste occasion pour vous livrer tout de go une de mes réflexions (de travers) concernant un des films de Gérard, Les aventures de Rabbi Jacob :
Pensez vous, chers lecteurs, qu’il soit possible aujourd’hui, en 2006, de réaliser une comédie avec un patron ignoble et raciste qui se travestit en rabbin face à des terroristes arabes et vociférateurs, le tout parsemé allègrement de dialogues truculents, pour mémoire « la mariée, elle est noire, elle est pas café au lait, elle est noire-noire… Et lui il est blanc ! » « Salomon vous êtes juif ? Salomon est juif ! Tant pis j’vous garde quand même ! », etc. Bien sur, tout cela est on ne peut plus moral, mais tout de même… Cette liberté de ton me semble difficile aujourd’hui.