Docteur en poésie

Publié le par Burlington

Pour une fois je suis au désespoir de devoir remercier ma télé, hé oui !
Elle m’a permit de découvrir Monsieur Grand Corps Malade.
Le slam, j’en avais déjà entendu vaguement parler (genre poésie libre et urbaine…) mais voir ce grand gars assener ces textes avec un plaisir évident et une voix qui vous agrippe, ben ma bonne dame, ça m’a carrément mis une gifle !
Du coup je me suis réconcilié avec mon disquaire qui ne m’avait pas vu depuis un certain temps.
Je rentre chez moi écouter l’album (qui s’appelle midi 20), avec tout de même un soupçon d’appréhension… Et voilà ti pas que sur 16 titres, j’accroche sur une bonne quinzaine ! Ca fait maintenant un moment que le disque tourne dans mes fragiles oreilles et rien de changé, le plaisir est intact !

Bon pour faire court, je vous épargnerai les « ça me fait penser à machin », « ces textes on dirait du bidule », je vous épargnerai également le CV plein de pathos du p’tit gars d’banlieue qui n’en a pas eu d’la chance, la télé le fait mieux que moi.

Je vais juste vous dire que c’est un artiste (bien que ce mot soit galvaudé), un poète avec des mots simples, que ça vie il nous en livre des morceaux dans ses textes, que la musique y est impeccable et pour finir, juste avant que vous aussi vous achetiez son disque, je vous livre ces quelques phrases du bonhomme :



Dans ces vers, j’ai oublié d’arrêter de parler de moi
J’ai oublié de m’oublier comme un premier samedi du mois

J’ai l’impression de me mettre à poil depuis bientôt un quart d’heure
Sur ce coup là j’ai oublié de garder pas mal de pudeur

Publié dans Web

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article