Père & fils

Parfois on ne sait pas pourquoi on aime les gens ou les choses, et c’est tant mieux. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, surtout avec soi même et il est plutôt sain, me semble t’il d’avoir des affinités que l’on ne saurait expliquer et qui ont tendance à surprendre votre entourage.

Dans mon cas, il s’agit d’une affaire de famille qui semble aller à contre courant de mes penchants naturels, la famille Delerm.

Du père je goûte avec un plaisir certain ses petits récits, odes au quotidien, histoires de souris de portiques ; du fils je me délecte de ses textes rive gauche, de son humour et même de sa voix improbable.

Comme je vous le disais plus haut, je ne cherche pas à expliquer, j’aime c’est tout.

Le seul commentaire que je risquerais est que de tout cela émane une sorte de sérénité de famille ou il fait bon grandir, de tranquille intelligence ; choses à mille lieues de ce que j’ai pu connaître et que j’aime entendre comme on se plait à écouter des musiques ethniques et lire des écrivains voyageurs nous raconter des contrées inconnues.